Premier rapport annuel de l’Eglise catholique de Belgique


Ce rapport espère stimuler, au sein de l’Église, la gestion et l’échange d’information entre les diverses organisations et initiatives. La Conférences des évêques de Belgique entend, par les prochaines éditions, donner une image plus large encore des efforts entrepris par les catholiques engagés au sein de la société.

En Belgique, 52.200 jeunes suivent une catéchèse de préparation à leur confirmation. Ils sont encadrés par 8.008 catéchistes. L’ensemble des paroisses compte 163.000 bénévoles. Les évêchés et le Centre interdiocésain emploient 278 personnes. Parmi les 2.274 ministres du culte, on compte 340 femmes (15%). Dans le diocèse de Bruges, il y 82 projets paroissiaux orientés vers la lutte contre la pauvreté, le diocèse de Tournai a 1.315 visiteurs de malades et les quatre principaux lieux de pèlerinage (Banneux, Beauraing, Scherpenheuvel et Oostakker) attirent chaque année 1.557.600 pèlerins.

Des chiffres pour la Belgique entière

Il s’agit d’un simple aperçu des nombreux chiffres présentés dans le “rapport annuel 2018” de l’Église catholique de Belgique paru fin novembre. C’est la première fois que la Conférence des évêques de Belgique publie pareil rapport. En 88 pages, le rapport essaye de donner une vue panoramique de la vie au sein de l’Église : la pastorale des jeunes, les pèlerinages, les centres de retraite des monastères et abbayes, l’enseignement catholique, les formations pastorales, les médias catholiques, …
Pour la première fois, des données provenant de tous les diocèses et de l’ensemble du territoire ont été rassemblées. Une seconde partie du rapport -plus modeste- aborde les questions de patrimoine, d’organisation et de finances. Elle traite du financement de l’Église catholique romaine, de l’organisation territoriale, du rôle des fabriques d’église et des « associations des œuvres paroissiales », etc.

L’aide aux plus démunis

Le rapport met l’accent sur l’aide et l’accompagnement aux groupes vulnérables : les aînés et les malades, les pauvres et les plus démunis, les migrants et les réfugiés. On y présente des exemples concrets d’initiatives paroissiales, des projets menés par des ordres et congrégations ainsi que par les « nouveaux mouvements » actifs au sein de l’Église. Le rapport n’ambitionne pas l’exhaustivité. Il entend donner de la visibilité au travail de tant de bénévoles qui œuvrent dans la discrétion et l’humilité.

L’engagement (enthousiaste !) observé au sein des associations et des initiatives diverses apparentées à l’Église témoigne de l’importance sociale de l’Église. Afin de pouvoir communiquer correctement et précisément du rôle de l’Église dans la société, souvent contesté dans les médias et le monde politique, l’utilisation de données fiables est essentielle. C’est pourquoi le rapport espère stimuler, au sein de l’Église, la gestion et l’échange d’information entre les diverses organisations et initiatives. La Conférences des évêques de Belgique entend, par les prochaines éditions, donner une image plus large encore des efforts entrepris par les catholiques engagés au sein de la société.

Ce travail a été élaboré, à la demande de la Conférence des évêques de Belgique, par Stéphane Nicolas et Jeroen Moens, en collaboration avec le Professeur Wim Vandewiele (KU Leuven) et le Dr Catherine Chevalier (UCLouvain). Les autres membres du Comité de pilotage de ce projet sont Bruno Spriet et Tommy Scholtes sj, sous la supervision de Mgr Herman Cosijns.

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